Monde Flottant
Musée des arts asiatiques, Nice - 2021
Monde Flottant
Musée des arts asiatiques, Nice - 2021
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Musée des arts asiatiques, Nice - 2021
Monde Flottant
Musée des arts asiatiques, Nice - 2021
Monde Flottant
Galerie La Forest Divonne, Bruxelles - 2018
Monde Flottant
Galerie La Forest Divonne, Bruxelles - 2018
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Galerie La Forest Divonne, Bruxelles - 2018
Monde Flottant
Galerie La Forest Divonne, Bruxelles - 2018
Monde Flottant
Salle d'exposition de l'ISBA, Besançon - 2008
M O N D E F L O T T A N T
Installation / suspensions en non-tissé de 1m70 x 3m, encres sur papiers de soie et papier japon / 2008 et 2020 / dimensions variables.
Déambulation méditative, qui offre au visiteur par la marche une diversité de points de vue et d'images qui se font et se défont au rythme des pas, de la lumière qui varie d'intensité et de place au fil de la journée, et qui lui donnent l'opportunité de puiser à l'intérieur de lui-même les images qu'il projette.
A la fois projection et dévoilement d'une intériorité : « Je suis ce que je vois », écrit Alexandre Hollan ; je vois ce que je suis.
Placés à mi-hauteur, ces pans occupent l'espace de la brume, entre ciel et terre, entre liquide et gazeux, entre eau et roche. Cet espace non-mesurable est le moment de la transformation, du changement d'état, né de l'imagination ou du rêve.
Espace de rêverie, « état d’âme », selon Gaston Bachelard ( La Poétique de la rêverie ) qui permet « un élargissement de la conscience » et qui nous « met au monde ».
Cet extrait évoque avec justesse cette installation :
« Entre les pôles du proche et du lointain, le paysage est à la fois apparaissant-disparaissant, apportant-remportant, s’imposant et s’échappant. Sans donc que s’y laisse focaliser de la
« présence », sans que s’y laisse isoler de l’ « essence » (…) nulle assignation qui puise immobiliser donc nulle ontologie possible. Il est telle une onde qui s’étale et s’efface, enveloppant le regard, tout regard, dans ce mouvement tellurique d’avance et de retrait :
ce paysage par cette alternance mobilise ; par cet aller-venir, dans cet influ-reflux, il donne à respirer » ( Vivre de paysage ou l’impensé de la raison , François Jullien).
Installation présentée en 2008 à l’ISBA de Besançon, en 2009 à l’Hôtel de ville d’Ornans, en 2018 à la galerie La Forest Divonne Bruxelles et en 2021 au Musée des Arts Asiatiques de Nice.